lundi 20 juillet 2009
Conquistador
Dans conquistador, il y a Contador. Nous sommes dans la grande tradition du Tour de France. La montagne ne ment pas, départage l'Espagnol du Luxembourgeois. La course revient aux fondamentaux d'antan. Gaul et Bahamontès sont aujourd'hui supplantés par Schleck et Contador. Andy les coeurs ! Le peloton a le bonjour d'Alberto. Dans la montée sur Verbier, Contador se débarrassa de l'ombre d'Amstrong, à sa première tentative, sans avoir à y revenir. L'homme en danseuse traça sa ligne d'espérance. Avec majesté, il se déhancha, appuya sans retenue sur les pédales, creusa l'écart mètre après mètre. Il se fraya un chemin parmi les hordes de badauds. Derrière, la débandade était socialiste. Les coureurs s'égrenaient sur l'asphalte comme les billes d'un chapelet. Nul besoin d'invoquer Jaurès. Il appartenait à chacun des camps de sauver sa peau. D'arriver en haut sans perdre son âme.
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