jeudi 23 juillet 2009

La politique d'ouverture

Les socialistes redécouvrent les vertus du travail. Martine Aubry retrousse ses manches. Tout se passe comme si Nicolas Sarkozy imposait sa loi au parti socialiste. Désormais, l'astreinte au travail est érigée en dogme intangible. Le moment est plaisant pour sonner le tocsin du turbin.
A l'heure du farniente et des plages émollientes, la patronne du PS exhorte le siens à travailler d'arrache-pied. Il est loin le bon vieux temps des semaines écourtées et de la libération sociale des RTT. Rue de Solferino, la direction en a maintenant sa claque des 35 heures. Les ténors et les petites mains du parti sont prévenus: il faut rogner dare-dare sur les loisirs. Finies les réunions stériles et les bavardages venimeux. Voilà un parti, en pleine errance, qui se sublime par un appel historique au surcroît de travail. La politique d'ouverture du président de la République est en passe de réussir, sans doute au-delà de ses espérances.

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