lundi 13 février 2012

Sankt Anton

La langue est germaine mais jamais n'aboie. La neige blanchit le timbre de la voix. La femme est brune au Tyrol, comme ses cousines d'Italie. Il y fait un froid de gueux. On s'emmitoufle sous le ciel bleu. Pas une parcelle de peau n'échappe à la loi du tricot.
Le village s'ordonne entre les joues rugueuses des hauts massifs. On y chemine par la grand rue. On y sent la santé et la paix. La neige amortit les bruits. La bière s'y boit dans une joie mesurée.
Johanna est la maîtresse des lieux. La maison s'étage sur trois niveaux. On gravit l'escalier décoré d'objets de naturelle naïveté. Un chien au pedigree de pierre sommeille sur un canapé d'angle.

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