mardi 2 décembre 2014

Le bonheur

Sarkozy s'égosille ces jours-ci. Il est chef de parti, pas à moitié. Il rame à rassembler les égarés, à contre-courant d'un mouvement dispersé. Il rameute les loups d'émeute. La chasse en bande prévaut sur les prébendes.
Il est fébrile du nombril. Il nous rappelle qu'il est pareil. Changer de nom. Paul Bismuth gesticule tous azimuts. Sarkozy souffre d'un handicap: il ferraille sans masque.
Le Maire est instruit comme un haut fonctionnaire. Il n'est pas bavard sur l'hectare. Il est mièvre et sans fièvre. "Je suis heureux". L'électeur lui cause du bonheur. Je songe au Général: "L'illusion du bonheur, d'Astier, c'est fait pour les crétins" (André Malraux, Les chênes qu'on abat..., page 121, Gallimard, 1971).
Le Maire ignore la passion comme un major de promotion. Il a mouillé sa chemise blanche de premier communiant. Il passera à la teinturerie, fils de Giscard, Juppé, Balladur réunis.
Juppé rime avec constipé. Il ne tirera ni son épée, ni les marrons du feu. Il est frileux comme un vieux. Avec génie, Chirac racontait des craques, a dit beaucoup de conneries.
Fillon est le bon à rien de la compétition. Séguin lui confiait son porte-documents. Villepin l'a oublié dans son calepin. Fillon ignore qu'il est médiocre.


Aucun commentaire: