jeudi 14 janvier 2010

Mauvais timing

Jospin a resurgi du diable joli - des pavés de la rue Servandoni ou des ciels gris de l'île de Ré - dans un parfait mauvais timing. Janvier est le mois des endeuillés. Aux premiers jours de l'hiver, Camus se tue en Facel Vega, Séguin s'éteint sans crier gare.
Entre l'écrivain de Tipasa et la grandiose figure d'Epinal, l'homme du lancinant bilan a jeté une tête dans l'embrasure de l'actualité. Pas de chance: l'espace est saturé. Jospin revient avec les produits dérivés de son passé: des images et des pages. On ne se refait pas. Il est à contre-temps. La phrase de Camus et l'emphase de Séguin touchent la sensibilité nationale. A côté, les justifications de Jospin pèsent des tonnes. Au bilan - cette fois, c'est le nôtre -, Jospin n'intéresse que Lionel et réciproquement.

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