lundi 2 mai 2011

Trois stars

Le fils de Diana, Jean Paul II, Ben Laden défraient la chronique à quelques heures d'intervalles. Ces trois stars s'adressent à des milliards d'hommes. Le mariage princier, la béatification du pape polonais et la mort du grand terroriste sont des événements qui touchent la planète entière. Ces tirs croisés de l'actualité s'inscrivent d'emblée dans le temps de la mondialisation.
Les festivités Windsor introduisent la dimension du rêve dans le quotidien sans frivolité des peuples. L'évocation du charisme du précédent pape remémore l'influence sans pareil d'un chef religieux sur le cours politique du continent européen. La mort d'Oussama Ben Laden, l'ennemi public numéro un de la dernière décennie occidentale, suscite presque l'incrédulité. Elle dégage une émotion mitigée de fausse joie, de soulagement de court répit. On ne sait pas trop de quoi se réjouir au juste, au-delà de la prouesse militaire américaine.
L'éclat des médias nous aveugle. Après l'euphorie, la mélancolie surgit d'avoir mis dans le mille de la cible. Un but atteint est le début d'un temps incertain. Car la mort du diable terroriste n'éradique pas pour autant les causes du nihilisme contemporain.

Aucun commentaire: