lundi 27 juin 2011

Sardaigne

J'ai la nostalgie de l'Italie, des voyelles de Sardaigne, des ciels voyous de Pula, des rouges sonores de la mer. Je vois les citronniers aux ombres dessinés. Je revois les visages.
Manuela, la marchande de Padoue, Anna masseuse à doigts de fée, Elena, la joueuse de tennis, Giuseppe, l'embrouillé sommelier, Roberto, jovial garçon de bain.
Le paradis de Pula est rangé des voitures. Il s'est perdu comme celui de Mésopotamie. Je l'exhume des décombres de l'oubli.

Aucun commentaire: