Or la rancoeur du haut fonctionnaire me stupéfie. L'autocratie du roi-soleil a déteint sur le serviteur de l'Etat. En guise de médiocres représailles, il déverse sa bile sur François Fillon et Frédéric Mitterrand. Il n'épargne sans grand courage que Nicolas Sarkozy.
Le Domaine de Versailles n'appartient à personne, pas même à Jean-Jacques Aillagon. Son amour de la beauté ne suffit pas à l'exonérer des règles de la République. Nul ne peut s'approprier une parcelle de l'Etat. Il est extravagant de rappeler aujourd'hui pareille évidence.
Au lieu de crier sa colère sur tous les toits, Jean-Jacques Aillagon devrait exprimer sa reconnaissance d'avoir joui d'un privilège exorbitant: servir l'intérêt général.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire