mercredi 26 octobre 2011

Pétocharde Europe

Où sont les relais de croissance ? Les Etats s'endettent jusqu'au cou - avec la corde pour les pendre - faute d'économies suffisamment créatrices de richesses. L'Europe n'a pas plus d'idées que de pétrole pour faire pétarader sa vieille machine, son Vieux Continent branlant.
Ses penseurs sont désuets, datés dans leurs concepts. Dans Le Monde de l'Economie, Nicolas Baverez remise au grenier les poussiéreuses théories de Keynes conduisant aux calamiteuses relances par la demande. Il a raison.
Où sont les relais de croissance ? Dans l'éducation, la recherche et l'imagination, pardi !
L'industrie du numérique chamboule la donne, bouleverse la vie des hommes. Elle s'invente loin d'Europe, en Asie et en Californie, dans un climat propice à l'initiative privée.
N'en déplaise aux fâcheux écologistes, la croissance est à réamorcer coûte que coûte. C'est la clé de la sortie de crise. Or elle exige des Etats une lutte sans merci contre l'obésité publique. Il faut supprimer de grands pans administratifs stériles. La nature sait se débarrasser de branches mortes. De surcroît, il convient d'en finir avec un certain parasitisme bancaire, anti-capitaliste jusqu'à l'absurde.
La science et l'entreprise - c'est-à-dire le chercheur, l'inventeur et l'entrepreneur -, associées à l'école - c'est-à-dire une main d'oeuvre formée à l'excellence - , sont les priorités à privilégier pour sauver la pétocharde Europe d'une noyade annoncée.

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