mardi 2 décembre 2008

Dimanche

Le travail communique son ennui à vouloir se situer au centre des conversations. Le dimanche est un jour comme les autres. Tous les jours sont d'un même gris comme les chats dans la nuit. Seules les saisons varient. L'été exhibe une identité que l'hiver serait en mal de revendiquer. Le partage des saisons établit la diversité. En revanche, n'importe quel dimanche de novembre ressemble comme deux gouttes d'eau à un lundi de Toussaint. Les dimanches sont des lundis qui s'ignorent. La différenciation des jours est une facilité d'agenda. A vouloir s'arc-bouter sur la prétendue singularité du dimanche, on croirait presque qu'elle résulte d'une invention de la nature. Car l'idéal est de travailler de bon coeur, à bon escient, au bon moment. Faute de quoi, on s'expose au labeur qui enquiquine, on se risque à la tâche assommante. Il est des bonheurs au travail qui se goûtent dès l'aurore, un dimanche de juillet, allez savoir pourquoi. 

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