lundi 15 décembre 2008

Fric-frac

La cupidité des hommes n'a de limites que l'infini du ciel. L'escroquerie d'un col très blanc, l'ancien patron du Nasdaq, illustre les ravages de pareille maladie. La soif inextinguible d'argent témoigne de l'état de dépendance d'un nanti de Wall Street. Le commun des mortels est toujours surpris par l'âpreté au gain des nababs, aussi tremblants à palper des billets qu'un modeste ouvrier touchant son premier salaire. Bref, l'argent est une drogue dure qui affecte les privilégiés de la terre. Il convient de mettre en oeuvre un plan sanitaire visant à les désintoxiquer, à les débarrasser de leurs violentes pulsions de fric-frac. On n'est même pas sûr que la prison, mille fois légitimes, soit une bonne thérapie. L'intempérance financière nécessite une diététique appropriée. L'obésité en milliards de dollars est une affection contagieuse, assez malaisée à soigner.

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