jeudi 5 décembre 2013

La dorure d'une idole

Tapage au trépas de Mandela. Barouf, esbroufe. Unanimité des pipeules, bavards comme des pies.
A l'heure où le sympathique jazzman de la fraternité humaine prenait congé des caméras, je lisais la passion Léon d'Emma Bovary.
Flaubert craint la première discordance, la moindre fausse note, dans le culte du dieu vivant. "Il ne faut pas toucher aux idoles: la dorure en reste aux mains" (page 391, collection Pocket).
De Gaulle, lecteur de Flaubert, prévenait ses thuriféraires: "Le prestige ne peut aller sans mystère, car on ne révère pas ce que l'on connaît trop bien. Tous les cultes ont leurs tabernacles et il n'y a pas de grand homme pour ses domestiques"(Le Fil de l'épée).

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