jeudi 31 octobre 2013

L'écot-otage

Après la bataille de l'écotaxe, nous assistons à la querelle de l'écotage. L'écot-otage est l'impôt de la terreur. L'Etat ne mange pas de ce pain-là. Sa diplomatie suffit. Version officielle, ritournelle de la tractation en gants blancs. L'exigence de transparence est une chansonnette politicienne. L'opacité prévaut au Quai d'Orsay.
Les otages font la grimace sur le tarmac. Les ministres paradent. Le président palabre. Le quatuor libéré courbe la nuque. L'autorité pérore. Elle sollicite leur "expression". Mot déplacé. Cécité jobarde du chef de l'Etat. Les blablateurs se conduisent comme des écornifleurs. Le mutisme des otages dévoile l'odieux parasitisme. Ces hommes tristes sont désormais les détenus des ministres.

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