dimanche 30 juin 2013

Maison d'enfance

L'homme de la déconfiture, rangé des voitures, s'égare dans le parking de Parkinson. Retourner à la maison. Taxi !
Les souvenirs se tiennent très en arrière, tirés à quatre épingles, lissés dans la clarté, à l'écart des grands brouillards immédiats. La mémoire d'ici est la patrie des petits rires. Il faut parler couramment la langue des sens pour bâtir une maison d'enfance.
S'asseoir sur le sable, modeler du doigt une terre d'émoi. Château des mots. La maison d'enfance renaît loin des baragouins d'autres coins, loin du parler dru des gens du cru. C'est la propriété des étés intérieurs, la chambre fracturée, aux premières heures du secret.

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