vendredi 2 janvier 2015

Franche bastringue

Qui l'eût cru, à bouche que veux-tu, les voeux, dernières cartouches de l'à peu près président. Il siège derrière sa table rouge, pilote une voiture à pédales. Il bouge le volant avec ses bras ballants. Il s'est lassé du pédalo. Il fauche à Renzi sa Bugatti. Il a tiré au sort la place du mort: c'est l'audace.
On est bon. On tient bon. Les comptes sont bons. On travaille comme des Nègres à se dénigrer. On abuse de la franche bastringue du french bashing.
François, pas le pape mais l'homme des soupapes, s'échappe à grandes enjambées. Il pédale comme un malade. Il avance, la meute à ses trousses, comme s'il était l'os. François invente le socialisme avancé, respectueux du libéralisme avancé de Valéry l'Auvergnat.
Macron, le jeune d'âge, le pas idiot du village, se donne du Ricoeur à l'ouvrage. Il endimanche l'économie le jour du Messie. Il redémarre l'industrie avec des autocars de nostalgie. L'homme carbure au coup de jeune. L'audace de François galvanise une populace en émoi.

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