Le ciel d'ici m'expédie dans mes rêveries. Je soigne ma mélancolie par les songes d'Italie. Revoir le Basilicata, les eaux rêveuses de Maratea. Boire un verre de spritz en attendant la nuit. Sentir les légers picotis d'une ivresse repentie.
Je soigne mes regards par le désir de Flaubert. Derrière une Normandie de pluie se dresse un colosse de terre maudite. J'adore le grand gars des labours. Sa joie de paltoquet, de bourgeois défroqué.
J'ambitionne à mes heures de crayonner sur son bout de nez, de colorier sa figure de forcené, de tacheter de mots sa face de bourreau. L'ermite intermittent ne rêve que de bon temps, de passions vénériennes, d'escapades eurasiennes. Je lis l'épistolier. J'ai des titres. "La cicatrice du brave" ne date pas d'hier.
lundi 6 mai 2013
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