Macron
ne tourne pas rond. Il veille trop
tard avec ses parapheurs. Manu se sent un peu « chuchu ». Il fait sa
chochotte. Non, le crack est patraque. Il manque de niaque. Il perd des points
de popularité et des cheveux sur les côtés. Il maigrit dans les sondages,
réfléchit à son pouvoir de rachat. Il flotte dans son complet-veston, le
costard du Général. Et il n’y a même pas de toubib dans la start-up. Si, Buzyn.
Le paltoquet du Touquet a besoin d’être ausculté. A elle de le revigorer avec
du glyphosate de cheval, de lui prescrire de vrais médicaments pour relancer la
machine à boniments.
Le
beau jeune surhomme s’est inscrit au Marathon de la Grande Guerre, au Challenge
de l’Itinérance Mémorielle, au Grand Cross de la Boucherie Féroce. C’est crâne
et c’est bobo. Il gambade dans dix départements avec de vrais gens, dans les
tranchées avec de vrais poilus, dans les corons avec de vrais ouvriers, dans
les déserts ruraux avec de vrais paysans, dans les périphéries d’hystérie
populiste avec de vrais fascistes. Il s’aligne dans une compétition d’Hercule (il
est mieux que Jupiter) qui va épater la nation. A vrai dire, c’est un
gigantesque Décathlon du Temps Long. Il nécessite tous les éléments de langage corporel
de Kevin Mayer, notre meilleur champion de la mondialisation.
Sur les podiums de la commémoration, il importe que le Mayer d’entre nous tienne la dragée haute à Poutine, qu’il torde le bras de Trump. Il s’entraîne d’arrache-pied, le stagiaire de l’Elysée. La boxe est son Botox. Il se bat avec son agent de sécurité, le Benalla bis de service. Peut-être trop d’ailleurs, car il accuse le coup.
Sur les podiums de la commémoration, il importe que le Mayer d’entre nous tienne la dragée haute à Poutine, qu’il torde le bras de Trump. Il s’entraîne d’arrache-pied, le stagiaire de l’Elysée. La boxe est son Botox. Il se bat avec son agent de sécurité, le Benalla bis de service. Peut-être trop d’ailleurs, car il accuse le coup.