L'AtletiKO debout. Dans les arrêts de jeu, Ramos égalise d'un coup de tête comme un coup de feu. Courtois est trop court, déplie sa longue carcasse, frôle la balle du bout des doigts. L'Atletico est sonné comme un boxeur groggy par l'uppercut précis.
C'est un taureau blessé, aveuglé par le sang, qui s'expose au châtiment. Bale, Marcello, Ronaldo plantent leurs banderilles avec une insensibilité de joyeux drilles. Le Real des prolongations fait mal, administre une correction à l'animal.
L'AtletiKO debout endure les coups, coincé dans les cordes. Le sang gicle des gants du pugiliste. La proie trop facile fait de l'arbitre un imbécile. Il tarde à siffler la fin de corrida.
dimanche 25 mai 2014
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