Prince en exil intérieur, Bashung nous débarrasse de la bastringue. C'est une musique entêtante comme un vin mauve, aux sensuelles arabesques et fins interstices. "Finale" , comme dit Céline de La Fontaine.
Aristocrate de son art, meilleur que le tapageur Gainsbourg, Bashung émeut par ses mots bleus transfigurés. Vaguement christique, à la Bowie, il meurt à son zénith, vit dans la belle parole de Miossec et Chedid. Chefs des rayons de télévision: osez Bashung !
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