La saison s’étiole. Le soleil dégringole derrière l’Esterel.
J’observe la chair incendiaire de la mer. Villa de Fitzgerald. Je squatte la baraque
de Scott. L’écrivain des années vingt s’est cloîtré à Juan-Les-Pins.
Le barman secoue la mémoire avec de quoi boire sans état
d’âme. L’alcool cogne à la porte du songe, d’un livre qui me ronge. Luca jongle
avec la vodka, la mandarine et le vin qui pétille comme un merveilleux artiste
de cirque. Les absents, comme les blancs d’un texte, sont les plus importants.
Je songe à mes compagnons de calice, morts au champ des délices qui soudainement
les remémore.
C’est à Juan-Les-Pins que j’ai achevé Fred, le récit d’un destin, que j’ai décidé d’y mettre fin, un beau
jour. Je fixais alors une rondeur d’épaule quand nous choquions nos deux
alcools. Fred récuse un guide. Il regarde, garde une fois, deux fois, mille
fois, avant de se taire, de se terrer dans un cimetière.
J’ai du respect pour Steve, le maître pâtissier, à cause d’une saveur à la guimauve. Derrière la vitre avant la nuit, j’épie les mâts qui sont des croix. Les buildings se sont levés méchamment, au détriment des villas d’antan, rasées par manque de consentement. Loin d’ici, un président content, inventeur de bidules, inaugure les parlotes Théodule.
J’ai du respect pour Steve, le maître pâtissier, à cause d’une saveur à la guimauve. Derrière la vitre avant la nuit, j’épie les mâts qui sont des croix. Les buildings se sont levés méchamment, au détriment des villas d’antan, rasées par manque de consentement. Loin d’ici, un président content, inventeur de bidules, inaugure les parlotes Théodule.
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