Il est rare que les frères arabes se dérobent. Ils distribuent la mort, s'attribuent des noms à coucher dehors. Salah se réclament d'Allah. Mauvaise fille, l'Europe n'aime pas ce genre de rap. Pas son style.
A Mongenevro, il fait beau, je bois un bombardino. Une neige sans péché courtise la paix d'une gourmandise. Le cognac explose la gueule comme une grenade de Molenbeek.
L'acte écourte le tact. L'attentat abrège l'attente. Nimier expédie d'un trait l'envie d'été: "Les pédales sont des embauchoirs, le volant un cintre. il se dévêtit et courut se jeter à l'eau".
J'aime ce qui ne veut rien dire, intraduit du bulgare; j'aime la beauté d'illettré, la montagne frontale qui barre un ciel.
Céline est un prince celtique, Proust un calife oriental. Ils bataillent dans la lande et les sables, sous les masques d'Omar Sharif et Peter O'Toole. J'empoigne une perche. Le temps s'arrête entre les crêtes. Je remonte l'espace.
C'est le soleil qui donne à la neige son utilité domestique, son ironie féerique. J'ai horreur des points de suspension. Céline les a brevetés. Ils lui appartiennent. Le manque de finition est un mode de construction. Il fignole une maison avec plein d'ouvertures au sol.
Journée bleue panique. Follement Pierrot. L'instant s'appelle Ferdinand. Dans ma tête, Belmondo se badigeonne de dynamite. Les hiéroglyphes des bêtes trouent la neige muette.
Ils pénètrent dans un hall d'aéroport comme j'entre à Notre-Dame. Ils brandissent une kalachnikov. Je songe à Barychnikov. Verticalité de gouffre, sentiment aérien du ravin. Les frères ne font jamais machine arrière. Les circonstances entrent dans la danse.
L'Europe est mise en joue. Bruxelles est dans les choux. On ne se lasse pas de commémorer sur un trottoir. Les gerbes jolies rivalisent de fantaisie. Les belles âmes s'expriment sur le macadam. On dirait un concours de châteaux de sable, une compétition de bord de plage. Les quidams endeuillés manifestent des réflexes de club Mickey.
Che bella giornata ! Alessandra, la cuisinière sarde, nous photographie le nez dans les raviolis. Al anno prossimo !
Dostoïevski a recueilli jadis les confidences de fratrie. Dimitri le débauché interroge Aliocha, le cadet du noviciat: "Mais alors que deviendra l'homme, sans Dieu et sans immortalité ? Tout est permis, par conséquent, tout est licite ?" (Les Frères Karamazov, Folio, page 740, traduction de Henri Mongault).
Dostoïevski est obsolète aujourd'hui. Les frères de Molenbeek, qui trimbalent Dieu dans leur sac, ne s'interdisent rien, s'autorisent du néant.
vendredi 25 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
Je vote Anquetil
Il se bloque à Marc
Bloch. Braudel est trop intellectuel. Duby trop écrit. L’histoire pour les nuls. Il ne cale pas cette fois. Il tapote la
couverture familière comme la joue de la chancelière. Le petit président pépère
feuillette les annales de la Fnac. Il s’instruit sur l’emploi qu’il a choisi.
Je ne parle pas de métier. Une vie ne suffit pas pour en posséder une pleine
maîtrise. Il est triste comme un touriste. Il sait qu’il est dépassé par un
passé. Il est là devant l’aléa, bras ballants devant l’océan. Il est trop tard
pour tutoyer César. Depuis Coulibaly, il est Charlie, le petit Charlie,
successeur du grand Charles.
Il nomme Ayrault,
un Ayrault récurrent, pâle commissaire des bords de Loire, ensommeillé dans une
manière austère de démocratie populaire. L’hypnose d’Ayrault est un succès. Depardieu
n’en fait qu’une bouchée. Jean-Marc ne marque ni ne se remarque. Il est
d’accord au quai d’Orsay.
Le Catalan est plus
allant, moins lent. Il mime les rodomontades de Mussolini. Il est dur comme un duce miniature. Le crétin des Pyrénées
est un matamore né. Les lycéens infléchissent son destin. Ils se gaussent de
Valls. Il fait rire les morveux quand il fait les gros yeux. Manuel gouverne à
coups d’épaulettes.
Charlie et ses deux
benêts veillent sur la cité. La triplette règne sur la dette. Le petit
président pépère a composé une équipe du tonnerre. Il est plongé depuis quatre
ans dans son Que sais-je absorbant. C’est un coureur
cycliste des années cinquante, un politicien de quatrième république. Walkowiak
gagne le Tour de France en 1956. Sans liesse, ni palmarès. Walko, sorti de
nulle part, a vidé son quart d’heure de gloire comme un mauvais pinard, avant
de rejoindre les oubliettes de l’histoire. Pas grave parce qu’après le fantôme
Walko surgit en vainqueur le métronome Anquetil et ses cinq grandes boucles au compteur. J'ai réfléchi. Je vote Anquetil aux prochaines jonquilles.
vendredi 11 mars 2016
La brune Marseillaise
Envie de Céline,
point à la ligne. Envie de Céline, de la sainte mère la langue française. J’ai
vu l’affiche qui de Destouches fait un fétiche. J’ai noué une cravate, chaussé
des souliers, épousseté l’habit de cérémonie. Je m’endimanche une fois l’an,
j’honore Ferdinand.
Nous sommes en
mille neuf cent cinquante et un. Louis est dans de beaux draps. Je me suis mis
sur mon trente et un. Je suis Milton. C’est pour ma pomme.
Raté. La mauvaiseté
de Céline exige un autre doigté. C’est une cible émouvante. La malice bleue de
Bardamu est rayée des yeux, rangé des voyures. L’image de long métrage est
confiée à Bourdieu, garçon laborieux. Elle manque de corps, de justesse sonore.
Lavant fait du
Carax, réduit le gaillard à la canaille. Or Céline est un dandy, pas un bandit ni
un vagabond qui mendie. La trogne simiesque de l’acteur, ses mimiques de cirque
mécaniques trahissent la majesté de grand artiste.
Bourdieu, bon sang,
se contente de peu. Il fait son deuil, fait fi de l’ironie de l’œil. Il manque
l’infini, donc le film. Car Céline n’est pas sardonique mais rythmique. Sa voix
n’est pas timbrée comme une machine à grincer. Elle est d’opéra, légère et
souveraine. La cadence est sa danse. Lavant est vaurien quand Céline est
aérien.
Lucette heureusement sauve l’historiette. Géraldine Pailhas est une phrase célinienne, sublime comédienne, belle et grave comme une indienne. Je me souviens de la brune Marseillaise. Un jour de pluie, Pinoteau me conviait à sa première, à la voir de dos jusqu’au derrière. Elle restera nue jusqu’au Garçu. Le scribe à sornettes aimait le port de reine de Lucette. Je me décoiffe devant l’actrice de Pialat.
Lucette heureusement sauve l’historiette. Géraldine Pailhas est une phrase célinienne, sublime comédienne, belle et grave comme une indienne. Je me souviens de la brune Marseillaise. Un jour de pluie, Pinoteau me conviait à sa première, à la voir de dos jusqu’au derrière. Elle restera nue jusqu’au Garçu. Le scribe à sornettes aimait le port de reine de Lucette. Je me décoiffe devant l’actrice de Pialat.
mardi 8 mars 2016
Autoportrait
Pourquoi les histoires m'ennuient-elles ? Parce qu'elles se déroulent, étirent un fil, se traînent en longueur.
J'aime les sauts, les bonds, les Illuminations de Rimbaud. L'histoire s'envase en racontar. Elle bafouille un boniment, échafaude une vanité, se justifie d'un début, d'un milieu et d'une fin.
J'appartiens ici au monde des épiphanies. L'événement suffit au temps. Il est la lumière de la terre. Je m'éclaire à la bougie. Ce qui advient ne ressemble à rien, jette une beauté de circonstance indomptée.
J'ai nommé le rude bouquin La cicatrice du brave car je veux sauver ma peau, me remémorer l'entaille de canine, l'instant vif du coup de griffe.
A la terrasse d'un bistrot sans orgueil, j'ai vidé un calice de vin mauve. J'ai senti Alberto Giacometti dans mon dos. Je veux faire une tête. Je rate figure sur figure. Tous les visages sont des vertiges. Ni la pierre, ni la toile ne modèlent ni ne fixent la première apparition.
Qu'à cela ne tienne, je recommencerai l'autoportrait fragile, livre deuxième comme un second évangile. J'observerai l'épiphanie avec d'autres yeux, d'autres mots, d'autres outils d'établi. J'échouerai. Je relaterai mes essais d'incarcéré. Tout ce que j'écrirai ne sera désormais que du crayonné d'autoportrait, du raturé d'impossibilité.
J'aime les sauts, les bonds, les Illuminations de Rimbaud. L'histoire s'envase en racontar. Elle bafouille un boniment, échafaude une vanité, se justifie d'un début, d'un milieu et d'une fin.
J'appartiens ici au monde des épiphanies. L'événement suffit au temps. Il est la lumière de la terre. Je m'éclaire à la bougie. Ce qui advient ne ressemble à rien, jette une beauté de circonstance indomptée.
J'ai nommé le rude bouquin La cicatrice du brave car je veux sauver ma peau, me remémorer l'entaille de canine, l'instant vif du coup de griffe.
A la terrasse d'un bistrot sans orgueil, j'ai vidé un calice de vin mauve. J'ai senti Alberto Giacometti dans mon dos. Je veux faire une tête. Je rate figure sur figure. Tous les visages sont des vertiges. Ni la pierre, ni la toile ne modèlent ni ne fixent la première apparition.
Qu'à cela ne tienne, je recommencerai l'autoportrait fragile, livre deuxième comme un second évangile. J'observerai l'épiphanie avec d'autres yeux, d'autres mots, d'autres outils d'établi. J'échouerai. Je relaterai mes essais d'incarcéré. Tout ce que j'écrirai ne sera désormais que du crayonné d'autoportrait, du raturé d'impossibilité.
samedi 27 février 2016
La mauvaise chute
Les paysans ne sont pas des migrants. Les migrants ne sont pas des mendiants. Les mendiants ne sont pas des chenapans. Le déclassement hante une humanité qui à elle-même se ment. La colère naît d'être mal nommé. L'exaspération est l'expression d'une déconsidération.
Notre nation se dégrade, abdique une volonté, s'égare sans but, ni cap, ni capitaine. Une nation sans but craint la mauvaise chute. La peur de tomber définit le malaise d'une société. La vieille nation redoute de finir sur la paille.
Dans les palais présidentiels, on regarde le ciel électoral. La tambouille est l'horizon, la stratégie d'évitement des bouillons. Le quinquennat se borne à satisfaire les fonctionnaires d'Etat. On jette l'argent par les fenêtres des ministères. On vote la loi de l'entre soi.
Les postures guerrières et les attitudes de matamore policières masquent une faillite économique, un déficit monétaire. La dégringolade d'une nation interdit la rigolade de l'inaction.
L'héritière n'est plus riche que de ses avoirs testamentaires. Elle se recroqueville sur ses précieux biens de famille. Elle s'arc-boute ainsi au seul but de garder un fauteuil emblématique au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Une nation sans joie est aux abois. Elle marchande ses soldats contre des comptes non soldés. Elle a déserté le champ économique. Elle fait la fière sur les théâtres militaires. L'armée, même dépréciée, est désormais une monnaie de substitution, de la roupie de sansonnet pour temps de trahison.
Notre nation se dégrade, abdique une volonté, s'égare sans but, ni cap, ni capitaine. Une nation sans but craint la mauvaise chute. La peur de tomber définit le malaise d'une société. La vieille nation redoute de finir sur la paille.
Dans les palais présidentiels, on regarde le ciel électoral. La tambouille est l'horizon, la stratégie d'évitement des bouillons. Le quinquennat se borne à satisfaire les fonctionnaires d'Etat. On jette l'argent par les fenêtres des ministères. On vote la loi de l'entre soi.
Les postures guerrières et les attitudes de matamore policières masquent une faillite économique, un déficit monétaire. La dégringolade d'une nation interdit la rigolade de l'inaction.
L'héritière n'est plus riche que de ses avoirs testamentaires. Elle se recroqueville sur ses précieux biens de famille. Elle s'arc-boute ainsi au seul but de garder un fauteuil emblématique au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Une nation sans joie est aux abois. Elle marchande ses soldats contre des comptes non soldés. Elle a déserté le champ économique. Elle fait la fière sur les théâtres militaires. L'armée, même dépréciée, est désormais une monnaie de substitution, de la roupie de sansonnet pour temps de trahison.
vendredi 26 février 2016
Que voici de majesté !
Je me remémore l'exclamation de l'auteur de Rigodon, la voix fine de Céline au spectacle fastueux de la Néva: Que voici de majesté !
Le ciel coulisse vers le bleu lisse. J'attends que les choses se décantent. L'embrouillamini sied à la perspective Nevski. La neige pétille sur la joue d'une façade.
Dostoïevski ne s'endort qu'à l'aurore, se plie à la même règle que Proust, se lève dans la dernière moitié du jour, froisse les draps de l'étroit canapé qui coudoie sa table de travail.
Crime et Châtiment juxtapose deux récits impossibles, risque un somptueux décousu, pratique l'enfantine obsession du collage. La cambuse ne paie pas de mine. Une fraîche Pétersbourgeoise nous y mène comme on obéit aux us et coutumes d'une sainte patrie.
La ville impériale est bordée des eaux glaciales, sentinelle du golfe de Finlande. La Néva se toise du pont de la Trinité.
Vladimir de Staël von Holstein est le dernier général de la forteresse Pierre et Paul. Il a servi dans les rangs des cosaques et des ulhans de la garde du tsar. Il périra en Pologne. L'art de Nicolas de Staël relève d'une bagarre, s'interdit le hasard.
Le fleuve étend sa nonchalante ivresse, fendillé de glace, hachuré d'oiseaux. Je déterrerai sur Internet les lignes de Céline, Bagatelles pour un massacre, l'odieux pamphlet où il psalmodie la beauté de Russie.
Je suis saisi par une voix rauque, plus que rocailleuse, le feulement de fauve d'un fatal parler, butant sur l'alphabet comme une arme enrayée. Le corps maîtrise un délabrement sonore, stoppe l'éboulis, une chute de pierres langagières, des fragments entiers, l'arrachement d'un bloc de sens Kalachnikov.
Musée russe: les salles sont tapissées des icônes de Roublev et Dionisi, des imagiers monastiques de l'école de Novgorod. J'aime la colère des couleurs, le bonheur intérieur de l'image peinte.
Le ciel coulisse vers le bleu lisse. J'attends que les choses se décantent. L'embrouillamini sied à la perspective Nevski. La neige pétille sur la joue d'une façade.
Dostoïevski ne s'endort qu'à l'aurore, se plie à la même règle que Proust, se lève dans la dernière moitié du jour, froisse les draps de l'étroit canapé qui coudoie sa table de travail.
Crime et Châtiment juxtapose deux récits impossibles, risque un somptueux décousu, pratique l'enfantine obsession du collage. La cambuse ne paie pas de mine. Une fraîche Pétersbourgeoise nous y mène comme on obéit aux us et coutumes d'une sainte patrie.
La ville impériale est bordée des eaux glaciales, sentinelle du golfe de Finlande. La Néva se toise du pont de la Trinité.
Vladimir de Staël von Holstein est le dernier général de la forteresse Pierre et Paul. Il a servi dans les rangs des cosaques et des ulhans de la garde du tsar. Il périra en Pologne. L'art de Nicolas de Staël relève d'une bagarre, s'interdit le hasard.
Le fleuve étend sa nonchalante ivresse, fendillé de glace, hachuré d'oiseaux. Je déterrerai sur Internet les lignes de Céline, Bagatelles pour un massacre, l'odieux pamphlet où il psalmodie la beauté de Russie.
Je suis saisi par une voix rauque, plus que rocailleuse, le feulement de fauve d'un fatal parler, butant sur l'alphabet comme une arme enrayée. Le corps maîtrise un délabrement sonore, stoppe l'éboulis, une chute de pierres langagières, des fragments entiers, l'arrachement d'un bloc de sens Kalachnikov.
Musée russe: les salles sont tapissées des icônes de Roublev et Dionisi, des imagiers monastiques de l'école de Novgorod. J'aime la colère des couleurs, le bonheur intérieur de l'image peinte.
lundi 15 février 2016
Les filles de Koltès
La femme est une hyène à cause d'une courbure, d'un dos cassé qui la propulse dans la nature. Dans la nuit d'une scène, contre un mur marbré de rouge, les deux espiègles s'illusionnent, se collisionnent, se sauvent comme de vraies lionnes.
La mort se rebiffe aux Bouffes du Nord. L'endimanchement me démange. Je suis casqué car une littérature exige l'armure. Je coiffe une casquette d'où transite un texte.
Les filles de Koltès se ruent sur une chair, déchiquètent un son mieux que des garçons. Elles se dépouillent du je, d'un faux air musculaire, de l'identité récitée. Elles s'approprient le cri, incorporent une rigueur d'écrit, scandent un phrasé dentelé d'incendie.
J'ai guetté l'instant précis où Audrey Bonnet saisit la diagonale du récit, ponctue d'une animale brusquerie le désert des mots ressentis, cravache un pieux désir comme on s'éclaire à la torche.
C'est un texte d'il y a trente ans que rien n'écaille, un vaillant fragment qui résiste au temps.
Dans la solitude des champs de coton exige une diction, dissuade l'histrion. Koltès trimbale un christique dealer jusqu'au bout d'une terreur. Il rédige une sorte de parabole du mauvais client. Pas de bouteille à la mer, ni océan. Il la jette au néant.
La mort se rebiffe aux Bouffes du Nord. L'endimanchement me démange. Je suis casqué car une littérature exige l'armure. Je coiffe une casquette d'où transite un texte.
Les filles de Koltès se ruent sur une chair, déchiquètent un son mieux que des garçons. Elles se dépouillent du je, d'un faux air musculaire, de l'identité récitée. Elles s'approprient le cri, incorporent une rigueur d'écrit, scandent un phrasé dentelé d'incendie.
J'ai guetté l'instant précis où Audrey Bonnet saisit la diagonale du récit, ponctue d'une animale brusquerie le désert des mots ressentis, cravache un pieux désir comme on s'éclaire à la torche.
C'est un texte d'il y a trente ans que rien n'écaille, un vaillant fragment qui résiste au temps.
Dans la solitude des champs de coton exige une diction, dissuade l'histrion. Koltès trimbale un christique dealer jusqu'au bout d'une terreur. Il rédige une sorte de parabole du mauvais client. Pas de bouteille à la mer, ni océan. Il la jette au néant.
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