dimanche 8 août 2021

Burn-août

Je suis fatigué des pâles apparitions du moussaillon de Brégançon. Il manque de Haddock dans la jeune tête à claques qui surgit au premier clic. Je suis déçu du petit débat des ticheurtes noirs qui complète le grand débat des gilets jaunes. Je voulais du glamour à l’ancienne, du roman-photo de bord de plage. Le jet-ski ? Déjà abandonné. Aucune suite dans les idées. Je voulais voir le chef par gros temps, les cheveux dans le vent. Fini, rangé des postures, le scooter des mers. Le petit frère des peuples délaisse son jouet mazouté comme un gosse blasé. Pas envie de purée, cet été. La pataugeoire ? Ils ont travaillé pour le roi de Prusse, les maçons de Brégançon ? Le toqué de TikTok s’en tamponne le coquillard de son bassin d’eau turquoise. Même la première dame fuit le voisinage du ponton. La philosophie du confinement, l’un et l’autre, les a secoués de l’intérieur. Alors, ils y restent. Vieux jeu, je me rabats sur la télé de papa, sur les navets réglementaires d’été. Julie Gayet, comédienne incertaine, fait la tournée des chaînes. Les patrons d’audiovisuel font du zèle à contretemps, se trompent de bonnes manières quinquennales. En revanche, Brigitte Trogneux est interdite d’antenne, même sur Ciné-Classic. Ses films sont boycottés. La télévision est outrageusement anti-Macron. Où est la liberté dans tout ça?

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