mardi 8 mars 2022

L'homme du match

Douze. Un remplaçant. L’équipe de foot est au complet. Lassalle, dans les buts. Zemmour, arrière. Roussel, à l’aile. Dupont-Aignan, sur le banc. Le Pen, capitaine. Poutou, goleador. Artaud, Hidalgo, Jadot jouent liberos. Pécresse rate ses passes. Mélenchon additionne les cartons. Macron monopolise le ballon. Travailleur infatigable, il oriente le jeu vers l’extérieur. Ses passes à Poutine (pardon ! Poutou, ma langue a fourché) sont un peu téléphonées. Mais l’essentiel n’est pas là. Il réside dans une modestie d’apprenti, une humilité qui désarme toute hostilité. « Je ferai mieux encore au match retour ». Il est élu « homme du match ». A mains levées.

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