dimanche 13 mars 2022

L'Inachèvement

l’inachèvement (Michel Fardoulis-Lagrange, José Corti, 1992) « Le récit ne prend d’envergure que dans la mesure où il s’enroule autour de son écho. » page soixante-quatre « Telle une lame de couteau, une lueur linéaire coupe en deux le cadre indéfectible, blanc et noir, du ciel. Nous tournons autour de cet axe, en quête de nous-mêmes, alors qu’il départage toujours nos sensations. » page cinquante-neuf « La journée va de soi, peuplé par les rescapés provisoires d’une grande détresse » page trente-deux « Notre image fléchit comme les flammes des broussailles à travers le léger trouble de la surface des eaux. Mais les siècles ne pèsent pas, ils ne font qu’effleurer le jeu des lumières. C’est le lieu qui nous est réservé, aux dimensions de nos heures de loisir à la traîne du chœur des enfants. » page cinquante-cinq « Il ne peut y avoir d’alternance, mais des paraboles sur des riens. » page soixante-cinq « Il y avait de la splendeur dans cet amalgame d’avoir été et d’avoir à être. En fait nous avions le même âge que les enfants rangés sur la ligne d’horizon, insomniaques, veillant sur le néant. » page soixante « L’heure la plus haute semblait envoûtée par la pâleur et la flétrissure. » page quarante-trois

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