lundi 28 juin 2010

Violence d'Etat

La désunion ne fait pas la force. La débandade des puissants annonce de grands tourments. Ce G20 de l'été mérite un zéro pointé. Les pays nantis du globe - ou à forte démographie - ne jouent pas plus collectif qu'une bande de footballeurs sans projet d'avenir.
Leurs gouvernants ont abdiqué devant les caprices des marchés. Ils n'exercent d'autorité que sur leurs populations intimidées. En effet, les Etats jouissent du monopole de la violence légitime, au sens de Max Weber. Ils usent et abusent du droit de cuissage fiscal. Car tout le reste file entre leurs doigts. Ils se cramponnent à leur ultime pouvoir. C'est pourquoi ils confisquent l'argent pour combler les trous d'une finance de casino. Ils bottent en touche, sous-traitent les décisions nationales aux banques centrales. Les marchés se rient de nos démocraties. C'est la leçon de la capitulation de Toronto.

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