Le kiosque de juillet ressemble à l'arbre décharné, squelettique, d'un plein hiver. Nuit grève. La panne des journaux appauvrit le stock des mots. On cherche un exil. On va sur Internet. On en revient. On se fourvoie pour une poignée de clics. Sans se noircir les doigts, loin du cambouis des textes.
Ce n'est pas la démocratie qu'on assassine mais le plaisir de serrer une page imprimée entre ses bras. Au soleil d'été, à la terrasse d'un café.
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