jeudi 26 juin 2014

De la démocratie

La chefferie du pays se soucie de démocratie comme d'une guigne. Elle discourt de vertu, étreint la morale à bouche que veux-tu. Nos rois hurluberlus pratiquent l'hypocrisie comme des vendeurs de bondieuseries.
La démocratie est la scie des partis de la patrie, leitmotiv d'apparatchiks. Or les faits sont contrefaits. La tricherie impose sa tyrannie. On fraude les scrutins comme on se frotte les mains.
Aubry vole la victoire à Royal. Copé chaparde le succès à Fillon. Hénart verrouille le vote valoisien au grand dam de Yade. Trois notoires de pouvoir s'auto-proclament vizirs par intimidation de cour de récréation. A gauche, à droite, au centre, la démocratie exemplaire, on s'en tamponne le coquillard.
Faute de démocratie, le peuple fait tapisserie. Il est humilié par des bateleurs de supérette, des causeurs de sornettes. Le peuple est loin, reste dans son coin. Il voit rouge, se coiffe d'un bonnet. Il vit dans ses songes, sa chefferie dans ses mensonges.

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