Le Bataclan est un lieu saint inespéré, de promenade de santé, de
parade et de ramdam, où se recueille une badauderie espiègle et décomplexée.
Les touristes
pratiquants commémorent l’horreur au rythme lent de selfies tristes. Les roses sont les emblèmes des heures moroses. Le Bataclan est une cerisaie dont
Kalachnikov serait un héros de Tchekhov.
La larme
automatique dégouline sur les zygomatiques. Les bons sentiments sont des
barrières Vauban, une forteresse trouée de gentillesse. Faute de savoir prier,
les endeuillés d’office défilent à pied.
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