L’Amérique,
gendarme du monde, vitrine de Noël d’une humanité aux mille nations rivales, a
produit deux chefs d’Etat calamiteux, deux piètres sires sur la scène mondiale,
deux pyromanes criminels : le gentil Bill Clinton et le méchant George
Bush, l’un démocrate, l’autre républicain. Dans ce pays sans laïcité, où Dieu
est imprimé sur les billets, ils avaient tous deux prêté serment sur la Bible.
Le beau et bon
Clinton à tignasse argentée a provoqué une crise économique internationale,
d’une ampleur inégalée depuis la Grande Dépression des années 1930.
L’irresponsable
président a desserré le crédit, par pure démagogie, par souci électoral plus
que national, au point d’endetter au-delà de toute raison une classe moyenne
leurrée par le mensonge d’Etat. Le fauteur de la crise des subprimes s’appelle
Bill Clinton. Le monde a frisé la banqueroute. Depuis lors, nous sommes dans de
beaux draps. Nous ne sommes pas sortis du trou noir de l’économie.
George Bush fils a
disloqué l’avenir du Moyen-Orient. Il a fragilisé la paix du monde. A partir de
menteries éhontées sur d’hypothétiques armes chimiques, le président inconséquent
a bombardé l’Irak en Texan, sans le moindre discernement. Il a cogné l’Arabe.
Il a organisé un chaos politique de nature à réveiller l’immense ressentiment
d’un islamisme vengeur.
Bref, le terrorisme
de Daech n’est que le fruit empoisonné de la folie yankee en Mésopotamie. L’enfer
règne au paradis de la Genèse, entre le Tigre et l’Euphrate.
Bush et Clinton,
les deux compères d’échecs retentissants, présentent un bilan terrifiant qui
hypothèque la paix et la prospérité de la planète.
Le Grand Satan
s’est fractionné en deux démons à bonne conscience humanitaire, à sourire
marketing. Clinton a creusé notre dette abyssale. Bush a armé les tirailleurs
sanguinaires de Paris.
Hollande s’attelle
à réparer les dégâts de Bush plutôt que les dommages de Clinton. Il privilégie le pacte de sécurité au détriment du pacte de stabilité. L’histoire de nos
déboires s’écrit en temps réel.
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