Toujours
rien dans ma boîte aux lettres. Pas de ligne rouge sur ma messagerie. Zéro mail d’Emmanuel. L’Etat sait me trouver pour un imprimé fiscal. Il ignore où je
demeure pour ses parlotes Théodule.
Je télécharge vaille que vaille un document composite, en caractères minuscules, sur le site d’un quotidien du soir. Je lis malaisément l’épître d’Emmanuel. D’emblée, je suis saisi par la flagornerie du texte écrit. Les superlatifs pleuvent sur la grande nation. L’auteur excelle dans l’art d’être franchouillard. L’exhortation à « la fierté » est d’inspiration douteuse.
Je télécharge vaille que vaille un document composite, en caractères minuscules, sur le site d’un quotidien du soir. Je lis malaisément l’épître d’Emmanuel. D’emblée, je suis saisi par la flagornerie du texte écrit. Les superlatifs pleuvent sur la grande nation. L’auteur excelle dans l’art d’être franchouillard. L’exhortation à « la fierté » est d’inspiration douteuse.
Le
grand débat est défini en creux. « Ni une élection, ni un référendum…mais
un grand pas en avant ». J’essaie de comprendre. Une élection, c’est un
« piège à cons » ; un référendum, c’est un plébiscite. Alors,
« un grand pas en avant », concept complexe dont je cerne mal le
sens, c’est sans doute raccord avec la belle imagerie des marcheurs.
L’expression
évoque le grand bond en avant de Mao Tsé Toung, la douce et paisible révolution
chinoise. Elle est conforme au best-seller de campagne du candidat.
On
l’a dit et redit : il n’y a pas de baguette magique pour réformer la
société. Dieu merci, on l’a retrouvée. Jupiter exprime sa dilection pour les
métamorphoses. Il fera d’une colère
la solution. « Pas
de questions interdites ». Seulement des réponses, ça suffit.
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