jeudi 10 décembre 2009

Marquage des corps

Les paquets de décembre, tenus d'une main par les passants des rues, sont tatoués des mêmes noms de boutiques que les chemisettes colorées des vacanciers de juillet. Les patrons nous marquent à la culotte. On offre des griffes, on achète des piercing textiles. La parure de mode est le deuil éclatant du corps libre de droits. C'est pourquoi le marquage des corps, à même la peau, est une forme de résistance, une manière de s'affranchir de l'impression publicitaire des vêtements.

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