mardi 8 décembre 2009

Mauresmo

Sur les rectangles pomme, ocre ou grenat, Amélie Mauresmo a crânement bataillé. La sculpturale joueuse de balle rend son tablier, remise sa jupette de championne. Toujours d'attaque, la blonde athlète s'est ruée au filet dans la flamboyance d'un revers de lumière. On n'aime rien en général. Ni les femmes, ni les livres. On s'extasie devant les seuls tennis de Nastase ou de Mauresmo. On s'émerveille au spectacle du tennis d'auteurs. Comme on se noie au cinéma dans la contemplation d'Olga (Georges-Picot) ou de Lucia (Bose). Le tennis d'Amélie a réjoui la vie des hommes sans beauté ni folie. Cette nation à longue histoire, qui erre à la recherche d'une identité, a besoin de pareil panache.

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