lundi 18 octobre 2010

Merci Michel

On ne se battra pas pour un dernier mot. Seulement tu me remercies, mais de quoi au juste ? Tu m'as instruit, tu m'as ouvert les yeux sur le monde et sa beauté. Rien de moins. Tu n'imagines pas combien je me suis senti honoré, flatté, vaniteusement considéré à me savoir désigné par toi pour collaborer à ton Cahier (j'ai hâte de le lire !). "Le roi n'était pas mon cousin". On disait cela quand j'étais petit. Reste que je n'étais pas de taille. J'ai écrit ce qui était dans mes cordes.
Je ne te remercierai jamais mieux que tu ne l'as fait dans les magnifiques pages des "Cinq Sens" ("Merci à qui ?"). Tes livres que j'attend comme les beaux jours, tes cours éblouissants, ta confiante bienveillance accompagnent ma vie depuis trente-cinq ans.
Je viens de lire "Biogée". C'est un grand livre, Michel. L'un de tes plus beaux. J'ai griffonné deux, trois mots dessus, pas grand chose, témoignage d'une ferveur sans ratures, d'un vrai bonheur de lecture. Ton oeuvre rayonne sur tes amis. Resplendit sur ta page la joie de ta philosophie.

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