vendredi 20 avril 2018

Rougir les façades

Lors du sommet de Berd’huis, tenu à l’initiative du président Pernaut, j’avais été impressionné par la virtuosité chromatique des écoliers normands. Ils avaient gribouillé avec opiniâtreté la salle de réunion des deux chefs de gouvernement. Ce primat du graffiti sur l’écrit, dès la petite classe, donne d’excellents résultats d’enseignement.
A l’âge étudiant, l’habileté picturale ne s’est pas dissipée. Nos jeunes gens de Tolbiac en témoignent. L’évacuation musclée de l’université a révélé de splendides décorations murales, une ornementation colorée qui confirment la qualité artistique d’une jeunesse. Notre système éducatif a le souci des beautés convulsives. Inutile pour autant d’en rougir les façades.

Aucun commentaire: