jeudi 23 octobre 2008

Nicolas, l'as de la cavale

Il dépense des fortunes, se dépense sans compter. A défaut de bouger les lignes, il déplace de l'air, saute d'un perron, d'un avion, d'une réunion, d'un sermon à l'autre. Il accumule les "miles", multiplie les "smiles", valide sa carte d'habitué, s'abandonne aux flashes des photographes. 
Le président réside peu. Il se jette dans les jets, rabroue l'ouvrier, menace le banquier. Il se délecte au banquet des élites. Il consulte sa Rolex. Il se sauve. Il est en cavale. Il fuit la meute de ses souvenirs. S'il se retourne, il est mort. Le premier des Français calque son jeu sur l'ennemi public numéro un.

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