Je pose mes yeux, les repose du rythme anxieux. La peinture fixe les tumultes, calme les tourbillons, épingle l'aile vive du papillon.
La peinture recrée de la vitesse, libère l'espace intérieur. D'entrée, l'oeil stationne en plein mur, côtoie la lumière qui chatoie. Il est ivre de la joie de voir. La télévision révèle et magnifie la toile. Mouette esquissée au bas du visage. Lèvres à peine rouges de Manet. Joues en feu d'une bouche bée.
vendredi 22 avril 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire