mercredi 5 novembre 2008

Yannick Obama

La politique devient une affaire de peau. Dans la confusion des idées, le corps électoral se fie à la couleur du corps. Ce sentiment d'appartenance est détestable. Il défigure la liberté. La connivence des apparences est un péché contre l'esprit. Les goûts et les couleurs ne s'embrigadent pas. La raison doit tordre le cou au caprice d'une fausse identité, à la préférence des yeux bleus ou des cheveux crépus. 
En France, on dénonce volontiers l'absence d'un Obama tricolore sur la scène politique. C'est négligé la popularité de Yannick Noah, métis médiatique, successeur de l'abbé Pierre au palmarès des personnalités les plus appréciées. Ses mots aigres à l'endroit de Sarkozy indiquent qu'il situe son avenir sur le terrain politique.  

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