vendredi 12 novembre 2010

Houellebecq et Fillon

Ni Houellebecq, ni Fillon ne sont gais comme des pinsons. Le succès ne les grise que moyennement. Fillon sait la mélancolie du désoeuvrement. Houellebecq sent bien l'inanité de ses démangeaisons de bic. Fillon trouve le temps long. Il sera veilleur de nuit, gardien à vie de la maison Sarkozy. Houellebecq n'invente rien. Il tourne le dos à la joyeuse vitalité des mots.
Fillon use d'un style de premier communiant. Style est un grand mot. Il sifflote dans ses bottes. Il s'enquiquine en attendant que le quinquennat passe. Houellebecq, calfeutré dans sa pelure, a marabouté le comité de lecture. Littérature et politique sont en fin de cycle.

Aucun commentaire: