Dans la famille Fillon, j'aurais choisi Pénélope. Remanié avec Pénélope aux manettes. A l'heure des embrassades franco-britanniques, la vaillante Galloise disposait d'atouts majeurs. A commencer par un talent supérieur à celui de son François pour "inaugurer les chrysanthèmes".
Renvoyé à ses chères études de Formule 1, François se serait coincé les vertèbres dans l'habitacle des bolides du Mans. Il aurait pu arpenter ses terres sarthoises, chasser la perdrix, claquer des cartouches derrière ses roux setters fous.
Non. Fillon est indéboulonnable. Il ne détellera qu'à 67 ans, l'âge de sa retraite pleine. Il lui faut du temps pour ne rien faire. Car, sous Sarkozy, on se la coule douce à Matignon. Et le job est correctement payé.
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