mercredi 24 novembre 2010

Le quinquennal chanoine

Il est peigné comme un fils. Il manie la bonne volonté comme un préjugé d'éducation, un devoir d'opiniâtreté. Il ennuie d'emblée, sans audace ni artifice. D'une voix atone, il s'applique dans un monde cantonal. Debout, le quinquennal chanoine récite le bénédicité, la litanie des flagellations de la nation. Le pays voudrait s'asseoir pour manger. Au bout d'une heure, il s'attable sans grand chose à se mettre sous la dent. L'homme de Matignon modère ses émotions, n'est pas peu fier de ses galons.

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