mercredi 16 avril 2014

Monsieur le Préfet

Les rayons d'Orient me chatouillent gentiment le cou. Je m'aventure sur la pointe des yeux dans le deuxième conte du grand Gustave.
Julien s'enivre de sang, exhorte les chiens à déchiqueter les bêtes. Une rage de carnage anime son jeune âge. Flaubert ébauche un homme de terreur qui tuerait père et mère.
Je souffle un peu. La beauté exige de s'arrêter. La beauté, Flaubert comprend peu qu'elle soit absente en totalité d'une pensée d'épicier.
Flaubert est toujours en pétard contre un bourgeois sans foi, insensible à l'émoi. Il est en rogne contre des trognes sans vergogne. Il se mure dans Bouvard, tout habillé dans son bêtisier. Il n'écrira ni La bataille des Thermopyles, ni Monsieur le Préfet.

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