jeudi 3 décembre 2015

Et bagdadi et bagdada


J’embrouille ma tête avec des épithètes. Je note mes rêves patriotes. La politique de mon pays est un merdique gribouillis. Nos soldats débarquent à Obama Beach. Et bagdadi et bagdada. Les premiers communiants nous mènent au néant.
De Gaulle, c’était bien. L’histoire n’était pas une marque blanche, dénuée de sujet, verbe, complément. On ne se requinque pas avec des corps quelconques.
Dominique de Roux s’adresse au grand sachem : « Général de Gaulle, avec votre gueule d’éléphant du quaternaire, vous étiez l’homme providentiel, parce que vous n’étiez rien si ce n’est, jusqu’à quarante ans, votre propre disciple » (La France de Jean Yanne, Calmann-Lévy, 1974).
De Gaulle était un baobab millénaire. Hollande est un arbre à guirlandes. L’homme sans style dissuade les stèles. Il traîne ses bajoues de dignitaire, s’émeut de Barbara, reine d’un jour des barbares.

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