J’embrouille ma
tête avec des épithètes. Je note mes rêves patriotes. La politique de mon pays
est un merdique gribouillis. Nos soldats débarquent à Obama Beach. Et bagdadi
et bagdada. Les premiers communiants nous mènent au néant.
De Gaulle, c’était
bien. L’histoire n’était pas une marque blanche, dénuée de sujet, verbe,
complément. On ne se requinque pas avec des corps quelconques.
Dominique de Roux
s’adresse au grand sachem : « Général
de Gaulle, avec votre gueule d’éléphant du quaternaire, vous étiez l’homme
providentiel, parce que vous n’étiez rien si ce n’est, jusqu’à quarante ans,
votre propre disciple » (La France de Jean Yanne, Calmann-Lévy, 1974).
De Gaulle était un
baobab millénaire. Hollande est un arbre à guirlandes. L’homme sans style
dissuade les stèles. Il traîne ses bajoues de dignitaire, s’émeut de Barbara,
reine d’un jour des barbares.
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