mercredi 1 décembre 2010

A la Royal

Marie-Ségolène ne tourne pas autour du pot. Elle s'affranchit de la rue de Solferino. Elle prend au mot les brumeux oracles du calife du FMI. L'attentisme ne sied guère au genre de beauté de la diva du Poitou. Les primaires se joueront à la Royal. Autrement dit, dans son for intérieur: à la loyale. Marie-Ségolène piaffait d'impatience d'en découdre, de ferrailler en première ligne avec la droite indigne.
Marie-Ségolène insuffle une bouffée d'oxygène, donne un grand coup de pied dans le jeu de quilles politique. Elle garde sa fraîcheur intacte, son effronterie béate de première candidate. Elle sonne l'heure du ralliement à son panache blanc. En ces jours sans couleur, Marie-Ségolène fait rayonner son sourire de marchande de bonheur. Elle bourre sa hotte de ses meilleurs chabichous. Marie-Ségolène, reine de bravitude, est le petit soldat téméraire qui rompt le rang délétère du bal des hypocrites.

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