Ils sont riches en riads, villas et demeures de pachas. Ils jouissent des faveurs d'éphémères gouverneurs. Ils parlent du peuple, en son nom, à sa place, avec superbe et flamboyance. Ils forment une petite communauté solidaire avec les trains de vie d'enfer et les poignes de fer.
Ce syndicat des princes craint le déclassement, la fin des privilèges, comme la peste. C'est pourquoi il se cramponne, se recroqueville sur ses trophées de caste. Le statu quo prévaut sur toute autre considération. On agrémente les mesures d'austérité de jolies fables aux tournures vertueuses. Bref, les pieux discours sur la démocratie n'ont d'autre objet que de divertir la galerie.
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