Chez Petrossian, on s'enivre des fraîcheurs de la Baltique. On se plaît à gratter ses poudriers de mince grammage. Le caviar est un genre de beauté. Noir miroir dans son luxe de tiare.
La vodka désaltère aussi légère et pure qu'une eau imaginaire, aussi lisse et rude qu'un persistant délice. Je mouille mes lèvres dans une nostalgie. J'y vois l'idée nette du parfait infini.
L'assiette est tapissée d'orange. Tranches de saumon comme des bannières à l'abandon. J'incise la chair froissée. Je bois dans la félicité. J'évoquerai la vodka comme un choc de palais.
dimanche 9 décembre 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire