dimanche 16 décembre 2012

L'imposteur

Hollande pour la Belgique. Il quitte les prés de Saint Germain pour le crachin de Néchin. L'ardoise est discourtoise: il y a des Ayrault de trop. Depardieu se sauve. Sa lettre de désertion est plantée au front de la nation. Il s'exile parce qu'on rogne ses ailes. Depardieu jette son panache dans la bagarre. Il fuit la meute des viandards.
Le fisc est le fils. Il hérite en premier du travail des pères. L'imposteur lève l'impôt. Use et abuse de sa ruse. L'homme de mains oeuvre en bandit de grands chemins. Le fisc est armé jusqu'aux dents. Il dépouille et châtie la riche fripouille.
L'Etat revanchard s'autorise de tondre l'homme prospère comme hier la femme adultère d'une guerre.
Dans le récit de sa vie, Chateaubriand peint la police d'Italie en termes choisis: "Quand le délégué de Padoue vint chez moi, je lui trouvai une mine de secrétariat, un manteau de protocole, un air de préfecture, comme à un homme nourri aux administrations françaises" (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, page 831). Depardieu n'en croit pas ses yeux. Il imagine Ayrault.

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