jeudi 1 novembre 2012

"L'absente de tout bouquet"

Il tait la singularité, l'installe en sa langue étrangère. Veille à la forme irrégulière. Dessus la toise ne s'apprivoise. Mallarmé, dont j'aimais "l'instinct de ciel", respecte le sommeil des voyelles.
Je songe à Camille et Lucile. A la fille Claudel, la môme d'argile, à l'aînée du René, à deux soeurs jumelles. A l'angle mort des beaux arts.
Je prie pour le renouveau du rouge coquelicot. N'ai de chambre à moi que pour "l'absente de tout bouquet". Je guéris de Mallarmé comme Bartimée à Jéricho.

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