mardi 14 avril 2020

Et l'âge-pivot dans tout ça ?

L’espoir renaît. L’espoir, pluriel de poire. L’avenir est riche en bonnes poires. Naissance d’une nation. Le blockbuster de Griffith est dans le rétroviseur du pilote d’épidémie. On ne parle plus de pic, mais du message de Pâques. La résurrection est la feuille de route de la nation. Lazare remarche. L’espoir renaît.
Le grand sachem se vante et se réinvente. Il se métamorphose. Et pour cause puisqu’il est Jupiter. Le roi des gueux n’a pas froid aux yeux.
Avis à la population. La troisième ligne sera flanquée dehors à la mi-mai, jetée sur le trottoir avec des masques passoires. A la sainte Estelle, la ribambelle reprend l’école. On change de registre lexical. On chute d’une gamme, on dégringole d’échelle. La logistique se substitue au numérique.
Certes, on était préparé comme des manches, des travailleurs du dimanche, inexperts en pratiques guerrières, inexperts en gestes barrière. Le virus a déjoué nos ruses. L’Hexagone est un vaste Ehpad, un grand pensionnat de corps malades, un parc de loisirs, d’assistanat et de dépendance programmée. Mais l’espoir renaît. Zorro est arrivé. Masqué. Macron fait le job, terrasse les dragons, extermine les microbes, lance un débat Théodule sur l’indépendance nationale. C’est grand, c’est beau. Et Dieu ? Et l’âge-pivot dans tout ça ?

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