samedi 4 avril 2020

Lettre ouverte

François Cassingena-Trevedy est un homme qui a élargi, agrandi, enrichi ma vie. L’œuvre qu’il a entrepris d’écrire m’est aujourd’hui nécessaire. Le moine de Ligugé est « un artiste des taches les plus humbles » : prier, travailler la mer, étudier d’arrache-pied.
Ses textes diffusent une lumière, réverbèrent une beauté qui m’émeut. A défaut de les partager, j’aime communiquer mes passions, mes foucades qui ne sont pas toujours frivoles, illusoires peut-être mais spontanées, mes fragilités qui sont des ancrages, presque des certitudes.
Mais il arrive que je me fourvoie, que j’expédie un texte précieux à des destinataires absents, que je me trompe de porte.  C’est le jeu.
Au reste, oui, l’heure est grave. Je sais qu’un homme politique n’est pas un roi thaumaturge, qu’il est un homme comme les autres.
En revanche, je ne sais pas ce que c’est qu’un grand chrétien. Et je ne crois pas qu’un moine doive s’interdire d’évoquer la justice, ne serait-ce que par la justesse de ses mots.

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