Quand
il se lave les doigts, il se frotte les mains, le roi. L’impératif sanitaire exige
une gestuelle présidentielle exemplaire. Macro le clown distrait les gosses des
écoles, les prive de récré et de préau. Il se frotte les mains. Avec ostentation.
Comme on se brosse les dents. Avec exagération. Pour les besoins comiques de la situation, pour engranger
des bons points de communication.
Le
peuple se frotte les yeux, tire le diable par la queue. Le souverain s’en lave les mains. Il
s’enduit d’un gel à l’alcool, s’enivre de ses boniments d’école, étourdit les
mômes de bobards derrière son masque noir. Le virus de Chine, il s’en pourlèche
les babines. Il s’en frotte les mains. Même pas un rôle de composition pour
Macro le clown, histrion de Macdo pro domo. Le contentement de soi est un
rictus de métier, un tic de banquier d’affaires satisfait, un plaisir savamment marchandé. Le contentement de
soi est l’idéal du moi du roi. C’est la preuve par neuf du Covid dix-neuf.
Macro
le pitre, l’amuseur d’un temps de peur, interroge les bambins des pupitres, secoue l’audimat, réveille les lointains
souvenirs d’archives des dimanches de Jacques Martin : « Tonpapahifécouacomemétillé ? »
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